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Fondamentalisme musulman et islamisme.

Posté par bricabraque le 31 octobre 2007

L’avènement d’une nouvelle force, le fondamentalisme musulman.  Fondamentalisme musulman et islamisme. dans notions et définitions 345px-Woman_walking_in_AfghanistanFemme afghane sous sa burka.   

  

Ce courant s’inscrit dans le cadre des diverses voies de « renaissances » de l’islam de la fin du XIXe siècle, en réaction contre la pénétration européenne dans l’Empire ottoman. Ces « réformistes » considèrent que les musulmans se sont faits dépossédés de leurs territoires en raison de l’éloignement de la religion. Pour les « fondamentalistes », il convient de revenir aux sources de l’islam, de retrouver la pureté de l’islam des origines.       

 A l’occidentalisation, les fondamentalistes opposent le retour aux textes fondateurs de l’islam (la parole de Dieu dans le Coran, celle du prophète dans les Hadiths), qui doivent régir le comportement religieux, mais aussi constituer un code pour la vie sociale et politique. Des mouvements de propagande et de prédication se chargent d’enseigner les fondements de la religion et exalter les valeurs morales, tout cela dans un but de réislamisation de la société. Cette mouvance valorise le conservatisme.

Seule une lecture littérale du Coran et de la Sunna (la tradition) est tolérée. Toutes les constructions postérieures, réformes, aménagements, rendus nécessaires par l’évolution des sociétés sont interprétés comme des perversions de la « vraie » religion, indignes d’un « vrai »  musulman. Finalement, ce courant fixe une norme, à laquelle les musulmans doivent se conformer.

 L’islamisme

Il faut absolument distinguer l’islamisme de la religion musulmane. Il s’agit d’une doctrine politique et non d’un courant religieux comme le Chiisme ou le Sunnisme.   

 BenLaden dans nouvel ordre mondial?

Oussama Ben Laden sur une des videos diffusées sur la chaîne Al Jazeera.

  L’islamisme constitue une autre voie, qui se distingue de la précédente par la place qu’elle réserve à l’engagement politique. L’islamisme s’impose comme un nouveau courant politico-religieux en expansion dans le monde musulman. Son objectif est l’établissement d’un Etat ou d’une société exclusivement inspirés du Coran et fondés sur la charia (la loi islamique inspirée du Coran). Pour Anne Laure Dupont, dans « l’Atlas de l’islam », l’islamiste « conçoit l’islam comme un système d’organisation sociale, politique et économique qui ne peut se réaliser que dans le cadre d’un Etat. » L’islamisme veut toujours réislamiser la société, qui serait pervertie par l’influence de l’Occident. 

Il s’étend à partir des années 1980 sur fond de crise économique, à la suite de l’échec du panarabisme (dont Nasser était le héraut) et du discrédit du modèle communiste, auprès de populations déçues et frustrées, qui ne profitent pas de la modernisation d’Etats corrompus et autoritaires. Pour la première fois, il arrive au pouvoir en 1979 en Iran. 

Une partie de cette mouvance s’est radicalisée en réactualisant la notion de jihâd. Ces mouvements radicaux désignent comme ennemis des « musulmans » l’Occident, « impérialiste et matérialiste », incarné par les EU, Israël. Ils utilisent donc la violence et appellent à la guerre sainte et multiplient les attentats terroristes contre les EU et leurs alliés. 

 Là encore, il faut distinguer : 

- certains mouvements utilisent la violence afin de s’emparer du pouvoir, donc à une échelle nationale (ex : la confrontation entre les Etats algérien et égyptien et les organisations islamistes armées dans les années 1990). 

- d’autres optent pour un jihâd transnational (Al Qaida).  

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Défilé de militants du Hamas.

Il convient de garder à l’esprit qu’il n’existe pas une organisation centralisée derrière ces mouvements. Les divergences sont d’ailleurs très nombreuses au sein de la nébuleuse islamiste : rien de commun entre Al-Qaïda et l’islamisme « modéré » au pouvoir en Turquie. De la même manière, si l’Iran de Khomeiny entendait diffuser la révolution islamiste à l’échelle mondiale (comme le souhaite aujourd’hui Al-Qaïda), de nombreux mouvements islamistes agissent avant tout à un échelle nationale, celle de leur pays : le Hezbollah au Liban ; le Hamas à Gaza. 

Sources:  

Anne Laure Dupont: « Atlas de l’islam dans le monde » , Autrement, 2006.      /      J.C. Victor: »Atlas géopolitique du dessous des cartes « , taillandier.                                                                                 

Le Petit Mourre            /                Y. Lacoste: »Atlas géopolitique », Larousse.

Liens:

- Deux articles: » les contours flous de l’ »internationale »islamiste » et « L’islamisme, nouveau panarabisme » par Olivier Roy.

- Un article sur Anouar El-Sadate sur le blog de M. Augris et une vidéo de l’assassinat du leader égyptien.

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