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La conférence de Berlin.

Posté par bricabraque le 10 décembre 2008

LA CONFERENCE DE BERLIN.

 

 

La conférence de Berlin. dans approfondir berlinconference

Entre le 15 novembre 1884 et le 26 février 1885, une rencontre de quatorze nations se tient dans la capitale de l’Empire allemand, à l’invitation de Bismark, le chancelier allemand.L’objectif de cette conférence de Berlin est de définir les modalités de la conquêteet de l’installation de colonies en Afrique, en évitant les conflits entre puissances européennes. La situation s’avère très tendue entre ces dernières au sujet de la domination du bassin du Congo.

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Tracé de la frontière entre le Congo et le Cameroun par les Français et les Allemands, Le Petit Journal, novembre 1913.

Bismark entend soulever trois problèmes:

-la liberté  de commerce dans le bassin du Congo, que les Français entendent contrôler;

-la libre circulation sur les grands fleuves africains tels que le Niger ou le Congo, à l’instar de l’accord qui vient d’être trouvé sur le Danube;

- les modalités de l’occupation d’un territoire afin qu’il soit reconnu comme la possession d’une puissance européenne.

L’acte général adopté le 26 février 1885 proclame :

- la liberté du commerce dans tout le bassin du Congo: « Le commerce de toutes les nations jouira d’une complète liberté« .

- la liberté religieuse et la garantie de protection des indigènes, explorateurs, missionnaires et voyageurs: »Toutes les puissances (…) protégeront et favoriseront sans distinction de nationalités ni de cultes, toutes les institutions et entreprises religieuses, scientifiques ou charitables créées et organisées à ces fins ou tentant à instruire les indigènes et à leur faire comprendre et apprécier les avantages de la civilisation.« 

- l’interdiction de la traite des esclaves: »Chacune de ces puissances s’engage à employer tous les moyens en son pouvoir pour mettre fin à ce commerce et pour punir ceux qui s’en occupent.« 

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Caricature de Bismarck coupant des parts d’Afrique aux puissances européennes lors de la conférence de Berlin. (©AKG)

- Le sixième texte de l’acte général est à l’origine de la légende du partage de l’Afrique lors de cette conférence. Les modalités d’occupation d’un territoire par une puissance européenne y sont précisées. Chaque puissance qui se lance dans une installation en Afrique doit le notifier aux autres signataires, afin que ces derniers puissent émettre des réclamations en cas de besoin. Toute puissance installée sur une côte africaine possède l’arrière-pays jusqu’aux possessions d’une autre puissance. Enfin, pour qu’une possession soit officiellement reconnue, elle doit être effectivement occupée.
* La portée de la conférence.

Cette conférence révèle d’abord la volonté d’expansion coloniale qui s’est emparée des puissances européennes à la fin du XIXème siècle. La nécessité de réunir les protagoniste de cette « course à l’Afrique »met aussi en lumières les rivalités grandissantes qui les opposent. Bismark souhaite affirmer le rôle d’arbitre que l’Allemagne souhaite désormais jouer sur la scène internationale.

Le principal bénéficiaire de la Conférence de Berlin est Léopold II, roi des Belges. Il se voit reconnaître en effet la possession de la reconnaissance de l’« État libre du Congo », une possession personnelle du roi! Il constitue ainsi un état tampon entre les possessions des grandes puissances européennes. La France obtient en échange des territoires près de l’embouchure du fleuve Congo.

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Caricature de l’Assiette au beurre. Léopold II administre d’une main de fer sa propriété personnelle, l’Etat libre du Congo (cf liens).

Sources:

- E. Melmoux, Davis Mitzinmacker « Dictionnaire d’Histoire contemporaine », Nathan, 2008.

- Petit Mourre.

Liens:

- Retour sur le Congo de Léopold II en écoutant l’irrésistible Indépendance cha cha.

- Extraits de l’Acte général de la conférence de Berlin sur le Strabon.

Une Réponse à “La conférence de Berlin.”

  1. ndoumou dit :

    la conférence de berlin

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