Dimanche sanglant à Birmingham, Alabama.
Posté par bricabraque le 23 mai 2009
Le temple baptiste de la 16ème rue de Birmingham détruit après un attentat perpétré par le KKK.
En 1963, nous sommes en pleine bataille pour les droits civiques des Afro-américains dans une Amérique profondément ségréguée. Birmingham, la capitale économique de l’Alabama et la ville la plus peuplée de l’état, intéresse très tôt les mouvements pour les droits civiques, notamment la SCLC de Martin Luther King (MLK). En effet, cette ville constitue une citadelle de la ségrégation où les relations entre blancs et noirs s’avèrent particulièrement tendues. Les églises, les maisons des manifestants pour les droits civiques explosent la nuit et la police n’inquiète (ou feint de ne jamais retrouver) les poseurs de bombes qui agissent donc en toute impunité. Cette sinistre spécialité vaut d’ailleurs à la ville le surnom de Bombingham.
La chanson Birmingham sunday, interprétée ici par une Joan Baez au meilleure de sa forme, revient sur cette violence raciste. Le morceau raconte le drame qui endeuille la ville le 15 septembre 1963. Ce jour là, trois membres du Ku Klux Klan placent 19 bâtons de dynamite dans le sous-sol du temple baptiste de la Seizième Rue, siège officieux du mouvement de Birmingham. Quatre jeunes filles – Addie Mae Collins, Carole Robertson, Cynthia Wesley et Denise McNair – décèdent dans l’attentat.
Lire la suite de l’article et écouter le morceau sur L’Histgeobox.
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