Samory Touré (1830-1900).

 

 

Les résistances à la conquête coloniale française en Afrique subsaharienne auraient été très marginales. Cette affirmation est une idée-reçue qui a encore parfois la vie dure. Pourtant, les troupes coloniales rencontrèrent souvent de vives résistances lors de leur pénétration du continent. Un de leurs adversaires les plus déterminés fut l’Almamy Samory Touré.

Retour sur ce personnage sur l’Histgeobox.

« Asimbonanga ».

 

Comme nous l’avons vu dans l’article précédent (« Fire in Soweto« ), toute tentative de remise en question du statu quo est combattue avec violence par le pouvoir blanc tout au long des années 1960 et 1970. Les leaders noirs comme Nelson Mandela dirigeant de l’ANC (African National Congress ) sont incarcérés,malmenés, voire tués. Les manifestations sont réprimées avec une brutalité meurtrière. Les manifestations étudiantes de 1976 se soldent par plus de 600 victimes. La répression est systématique et ne laisse que peu d’espoir.

 

Pourtant à partir des années 1980, le vent tourne et la démocratie tente de terrasser l’apartheid. – Depuis 1975, les Etats voisins du Mozambique et de l’Angola se sont libérés du joug colonial portugais. Le Zimbabwe accède à l’indépendance en 1980. En exil, les leaders de l’ANC continuent d’ailleurs la lutte depuis ces pays. – Avec la chute du mur de Berlin et la fin de la guerre froide, le gouvernement sud-africain ne passe plus comme le dernier rempart contre le communisme en Afrique australe. Ses soutiens occidentaux l’abandonnent. – L’embargo économique décrété par l’ONU se durcit fortement et contribue à l’asphyxie du pays qui avait pu jusque là vivre en relative autarcie. La situation économique est aggravée aussi par de grandes grèves menées par la COSATU, le syndicat des travailleurs noirs.

 

Poursuite de notre exploration de l’histoire de l’Afrique du sud en chansons. Au menu, la fin du régime de l’apartheid, la transition démocratique et la figure de Nelson Mandela.

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« Fire in Soweto. »

Hector Peterson, un garçon de 13 ans vient d’être abattu par la police. Les photos de cette jeune victime des émeutes de Soweto, a fait le tour du monde, devenant le symbole de ce massacre.

Dans l’article précédent, nous avons définit le système de l’apartheid et l’arsenal juridique qui l’accompagne.

La politique d’Apartheid entraîne une contestation intérieure importante. C’est particulièrement vrai après la nomination de Hendrick Frensch Verwoerd comme premier ministre en 1958. Toute tentative de remise en cause du statu quo est combattue avec violence par le pouvoir blanc, qui maintient de fait les populations noires dans la misère et la marginalité. Ces injustices contribuent ainsi à gonfler les rangs de l’ANC.

L‘African National Congress (créé en 1912) anime la lutte des Noirs depuis soixante ans, or l’organisation se renforce avec l’accession à sa tête d’une génération de jeunes gens déterminés au cours des années 1940, en particulier Oliver Tambo, Nelson Mandela, Walter Sisulu. Il opte pour une confrontation directe, mais non violente, avec l’adversaire.

 

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Elf, la pompe Afrique.

Deux morceaux pour revenir sur trois affaires qui éclaboussèrent (de pétrole?) le président gabonais récemment décédé.

 

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« Albert Bernard Bongo, le président qu’il nous faut. »

Jacques Chirac et Omar Bongo, président du Gabon, le 4 otobre 1984. (AFP)

Sur l’histgeobox, nous vous proposons une biographie musicale du dirigeant gabonais. Pendant plus de quarante ans, cet autocrate parvint à se maintenir au pouvoiravec le soutien zélé des autorités françaises.

 

La suite de l’article est à lire ici.

Réunion sur Creuse.

 

Entre 1963 et 1982, la D.D.A.S.S. (Direction départementale des affaires sanitaires et sociales) de la Réunion transféra 1 600 enfants en métropole. Ces enfants, abandonnés ou retirés à leurs parents furent arrachés à leur milieu pour être confiés, 9 000 km plus loin, à des familles de régions rurales du Massif Central (principalement en Creuse) ainsi qu’à des orphelinats et autres centres éducatifs. Longtemps, une chape de plomb recouvrit ce transfert. Retour sur cet exil douloureux avec Danyel Waro.

 

A lire et écouter sur L’Histgeobox.

Sur la platine juin 2009.

Sur la platine.

 

 

Sur la platine ce mois-ci: du funk louisianais, de la cumbia colombienne, de la musique sénégalaise, du rock à papa, du dub jamaïcain, une ballade soul lascive, un hommage à Mama Africa (Miriam Makeba)…

 

A écouter sur L’Histgeobox.

Benefit concert for spinal muscular atrophy Saturday

Oakland Tribune May 18, 2011 | Eric Louie DANVILLE — Danny McHale was 6 months old when doctors diagnosed him with spinal muscular atrophy. His parents were told he probably wouldn’t live to his first birthday.

A decade later, the Danville boy is now a fifth-grader at Green Valley Elementary School. Among other interests, Danny is proud of the reigning champion San Francisco Giants and excited over the San Jose Sharks’ playoff run.

His parents and other families dealing with the disease, who on Saturday are holding their 11th annual fundraiser in hopes of finding a cure, said it’s because of children like Danny that they continue their efforts.

« If we stopped, they would think we’ve given up, » said his mom, Mary. « If you stop, the kids think there’s no hope. » The 11th annual Concert for a Cure — there will be live background music, but the event is more a dinner and auction event, with its name more a reference to its musical roots — will be held Saturday night at the Blackhawk Country Club. Tickets are $65 and available at www.concertforacure.org. go to site spinal muscular atrophy

Mary McHale said the motor neuron disease is caused by a recessive gene that is carried by one in 40 people. The likelihood of having an affected child is one in 1,600.

Spinal muscular atrophy can affect muscles — such as those for crawling, walking, head and neck control, and breathing — as well as cause pneumonia and other problems. The vast majority are diagnosed before they turn 3, though there is a type that develops as adults, McHale said.

Those with the most severe type usually die within the first two years, while others can have a normal life expectancy, according to the National Institutes of Health.

McHale said Danny’s diagnosis came during a routine checkup. He had a hard time sitting up, prompting doctors to seek tests. After the diagnosis, his parents asked what they could do. They were told to enjoy the time they had together. That’s when McHale found Families of Spinal Muscular Atrophy, a group based in Elk Grove Village, Ill.

« There’s help and there’s hope, » she said. « We couldn’t accept that he was going to die. » The concerts started soon after Danny’s diagnosis, when a member of their church they had met only once before offered to host a night of music and an auction in her backyard. The event drew about 50 people and raised $7,500. The following year, another family hosted the event. A family that attended that event learned weeks later that a daughter of their friends, Ariana Dindzans, of San Ramon, also was diagnosed and connected the two families. website spinal muscular atrophy

Since then, the McHales, Dindzans and other families have put on the yearly event, which now draws more than 200 people. Music is still part of it, though mainly in the background.

« If they know (about spinal muscular atrophy), then there can be more money, » said Ariana, 11, a fifth-grader at Walt Disney Elementary School who gets around with the help of a motorized scooter and braces on her legs. « If more money is raised, it’s faster to find a cure. » Both she and Danny have been part of experimental treatments. Danny’s care is more intense: It includes a feeding tube through his stomach and clearing his lungs twice a day. He gets around on a motorized wheelchair he controls with a small joystick. The muscles around his mouth also are affected, making it hard for someone unfamiliar to understand what he’s saying — though his family can tell.

« He’s very nice to me, » said little brother Robby, 7, to which Danny quickly replied « Sometimes. » McHale, whose group has raised about $750,000 so far for Families of Spinal Muscular Atrophy and is one of the group’s top fundraisers, said that in addition to money for research, they also want to raise awareness about the disease.

« We’d never heard of it before, » said McHale, who became more involved with the group. She is also on the nonprofit’s board of directors. « You don’t give up on kids. » Contact Eric Louie at 925-847-2123.concert for a cure– What: Benefit auction and dinner — Cost: $65– When: 6 to 11 p.m. Saturday — Where: Blackhawk Country Club, 599 Blackhawk Club Drive, Danville– Details: www.concertforacure.org Eric Louie

Omar Bongo (1935-2009).

Le président gabonais Omar Bongo Ondimba, au pouvoir depuis 41 ans et doyen des chefs d’Etat africains en exercice, est mort à l’âge de 73 ans. Avec cette disparition, comme le rappelle Libération, c’est un des piliers du système « Françafrique » qui disparaît. Conscient des carences du système de santé gabonais, qu’il s’est évertué à ne jamais développer (là n’étaient pas ses priorités), il est parti se faire soigner en Espagne il y a à peu près un mois (les récentes poursuites judiciaires ouvertes contre lui l’ont convaincu d’éviter la France).

Liens:

- « Bongo et la France: quarante ans de mauvais coups » sur Rue 89.

- « Omar Bongo, une vie en image« .

- Sur le blog de Colette Braekman:  « Omar Bongo, le doyen de la Françafrique s’est éteint en Espagne« .

 

Quelques titres sur l’histgeobox permettent d’aborder le problème de la Françafrique et des dérives dictatoriales de nombreux pays africains:

- Tiken Jah Fakoly: « Quitte le pouvoir ».

- Tryo: « Pompafric ».

- Dub Incorporation: « Survie ».

Quand les griots chantaient Sundiata Keïta.

L’empire du Mali de Soundiata Keïta (en musique).

 

Le vaste empire de Sundjata Keita s’étendait du Sénégal à l’ouest jusqu’au centre du Niger à l’est et du centre du Sahara au nord au sud de la Côte d’Ivoire. Cet espace prospère fut dirigé pendant plusieurs centaines d’années par des souverains puissants dont nous avons gardé le souvenir grâce aux djeli, plus connus sous nos latitudes sous le nom de griots.

Le Mali se situe au point de rencontre des grandes routes caravanières qui reliaient l’Afrique du nord au reste du continent. Ce commerce qui reposait autrefois sur les échanges d’or et d’esclaves contre des marchandises, a favorisé le développement de villes comme Tombouctou, Gao ou Djenné.

Lire la suite de cet article sur Samarra.

Sur les pas des esclaves en fuite…

 

* A partir du XVIII°, l’évangélisation des esclaves se généralise. Or, comme le rappelle Gérard Herzaft: « Très rapidement, et probablement dès le début du XIX°, le chant religieux devint un des moyens d’expression privilégié (parce que bien sûr autorisé) du génie africain. Avec une considérable capacité d’adaptation, les esclaves noirs transformèrent les hymnes baptistes et méthodistes en ces chants religieux mêlant les origines africaine et européenne et qui se sont répandus dans le monde entier sous le nom de negro spirituals. »

 

Les Negro spirituals ont pour thèmes la rédemption, le triomphe de l’espoir sur la misère et la délivrance. Ces chants reflètent la foi profonde des Afro-américains et renferment parfois des messages cachés de résistance. La plupart des maîtres d’esclaves ne peuvent pas les comprendre, ou sont obligés de les tolérer, à l’instar d’un negro spiritual traditionnel du XIXème siècle, Go down Moses, inspiré de l’Ancien Testament (Exode 5:1 et 8:1: « L’Éternel dit à Moïse : Va vers Pharaon, et tu lui diras : Ainsi parle l’Éternel : Laisse aller mon peuple, afin qu’il me serve. »). Les Noirs donnent en effet un sens très particulier aux thèmes puisés dans la Bible, en particulier l’Ancien Testament. Les récits des souffrances et des peines des Hébreux ont eu une résonance très profonde chez les esclaves noirs.

 

Lire la suite de l’article sur L’Histgeobox.