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La politique agricole commune.

Posté par bricabraque le 24 février 2010

   En 1962, quatre ans après la création de la CEE par six Etats de l’Europe occidentale, la Politique Agricole Commune (PAC) est instituée pour atteindre trois objectifs :

- parvenir à l’autosuffisance alimentaire de la CEE ;

- assurer des prix agricoles stables pour les consommateurs ;

- garantir un niveau de vie décent aux agriculteurs.

Ce premier essai de politique de cohésion communautaire se dotait alors d’une caisse commune, alimentée par les pays membres selon leur degré de richesses, le Fonds Européen d’Orientation et de Garantie Agricole (FEOGA), chargé de la redistribution.

 http://dutron.files.wordpress.com/2008/08/affiche-changeons-la-pac1.jpg

Affiche d’une manifestation dénonçant le fonctionnement de la PAC.

Rapidement, ces engagements ont été tenus au-delà des espérances. L’UE a dépassé l’autosuffisance alimentaire pour atteindre la surproduction, qui a provoqué la chute des prix agricoles et la nécessité d’aider les agriculteurs par des subventions. Ce système a engendré des effets pervers inquiétants. D’une part, le coût considérable des dépenses agricoles a pesé très lourd sur le budget communautaire (70% en 1970). D’autre part, les aides étant indexées sur la production, beaucoup d’agriculteurs eurent la tentation d’augmenter cette dernière pour percevoir plus d’aides.

   Peu à peu, les autorités européennes se sont donc résolues à réformer la PAC. Les principaux pays donateurs (Allemagne, Royaume-Uni, Pays-Bas, Belgique, Suède) considérèrent qu’ils donnaient à fonds perdus aux pays les plus ruraux (Espagne, France, Grèce, Irlande). Le système de primes et d’aides a encouragé une agriculture productiviste, qui, à la longue, a installé la pollution des nappes phréatiques par les nitrates et de nombreuses menaces pour l’environnement. De plus, le calcul des aides apparaissait injuste : les agriculteurs se sentant assistés et humiliés alors qu’ils souhaitent vivre des fruits de leur travail. Elle a bénéficié aux plus riches d’entre eux : pour la France, les grands propriétaires céréaliers du Bassin parisien et du Nord, par ailleurs dirigeants du principal syndicat agricole, conservateur, la FNSEA, et non ceux qui en avaient le plus besoin, les petits éleveurs ou cultivateurs de l’Ouest et du Massif central.

 http://europe2009.unblog.fr/files/2009/01/budget.png

   La PAC a déjà été réformée dans le passé : son coût a été réduit de 70 (en 1970) à 31% (en 2008) du budget communautaire. Son poids reste encore considérable. Aujourd’hui, la PAC dissocie les aides directes du niveau de la production. Reste que la logique de cette politique est dénoncée par les pays concurrents de l’UE qui lui reprochent de subventionner ses agriculteurs, la mettant en accusation lors des discussions de l’OMC.

 

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Des problèmes de mémoire.

Posté par bricabraque le 18 février 2010

Pour fêter les deux ans de l’histgeobox et la 200ème chanson étudiée, nous vous proposons sur l’histgeobox une réflexion collective sur l’histoire et les identités.

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En effet, à l’heure où l’on débat beaucoup de la place de l’histoire et de son enseignement, il nous est revenu ce petit air lancinant rappé par Rocé en 2006 : « Des problèmes de mémoire » (Identité en crescendo). Nous ne sommes pas toujours d’accord avec Rocé, mais dans sa rage, il touche souvent juste, comme dans ce titre où il évoque les problèmes de mémoire en France.

Lire la suite sur l’histgeobox

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Le traité de Maastricht.

Posté par bricabraque le 4 décembre 2009

Le traité est signé le 7 février 1992 dans la ville de Maastricht aux Pays-Bas. Il fonde l’Union européenne, qui entre en vigueur le 1er novembre 1993, en remplacement de la CEE. Il vise avant tout à approfondir les liens entre les pays membres sur les plans économique et politique, tout en étendant les politiques communautaires (dans les domaines de la pêche et de l’agriculture, imosant par exemple des quotas).

Le traité de Maastricht. dans notions et définitions traite-maastricht

Le traité de Maastricht, 7 février 1992 © CE

 


Dans le domaine politique, le traité met en place une politique étrangère et de sécurité commune (PESC), avant l’instauration d’une véritable défense commune (que l’on attend encore), afin de peser plus lourd sur la scène internationale. Il s’agit donc d’une coopération intergouvernementale en matière d’affaires étrangères et de sécurité. Le traité prévoit en outre la coopération policière et judiciaire en matière pénale.

D’autre part, une citoyenneté européenne est créée permettant, entre autres, aux ressortissants européens d’être électeurs et éligibles dans tous les Etats de l’Union (voir ci-dessous).

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Sur le plan économique, le traité prévoit la création d’une monnaie commune, l’euro, dont la gestion est confiée à une banque centrale, indépendante des gouvernements. Cette Banque centrale européenne siège à Francfort. Elle s’assure notamment que les Etats candidats à l’entrée dans la zone euro remplissent bien les critères de convergence, c’est-à-dire les conditions requises pour l’adoption de la nouvelle monnaie: limitation à 3% du PIB des déficits publics, de la dette publique à 60% notamment.

L’adoption du traité s’avère difficile dans plusieurs Etats. Les opposants focalisent leurs critiques sur les transferts de souveraineté. Certains y voient une démonstration de l’effacement des Etats-nations devant une structure fédérale floue. Pourtant, le principe de subsidiarité écarte la création d’un super Etat communautaire. Ce principe signifie que l’union ne doit pas régler ce qui peut l’être mieux aux niveaux national et régional.

En France, le référendum permettant la ratification du traité n’est adopté qu’à une très courte majorité (51% de oui). Le Royaume-uni et le Danemark rejettent quant à eux les aspects monétaires du traité (bénéficiant de dérogations). Le traité est révisable afin de s’adapter aux mutations des différents Etats (ainsi la première révision intervient en 1997 avec le traité d’Amsterdam, puis en 2000 avec le traité de Nice.

Sources:

- Christian Hocq: « Dictionnaire d’histoire et de géographie », ellipses, 1997.

- E. Melmoux et D. Mitzinmacker: “dictionnaire d’histoire contemporaine”, Larousse, 2008.

Liens:

- La documentation française: « Du traité de Rome au projet de traité constitutionnel européen: les apports des traités« .

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Du nouvel ordre mondial au désordre intégral.

Posté par bricabraque le 2 décembre 2009

* Nouvel ordre mondial.
L’expression a été utilisée lors d’un discours prononcé au Congrès américain le 11 septembre 1990 par le président George H.W. Bush, au lendemain de la guerre du Golfe. Alors que la guerre froide vient de s’achever, les Etats-Unis affichent leur volonté d’imposer un nouvel ordre mondial fondé sur une autorité retrouvée de l’ONU et sur le respect des libertés et des droits de l’homme.

Du nouvel ordre mondial au désordre intégral. dans guerre froide / relations internationales

Bush fils et père à la une de Time.

 

C’est au Moyen Orient que George Bush entend poser les fondements de ce nouvel ordre mondial. Dans la région, il se fixe plusieurs objectifs qui résument bien son projet: « mettre sur pied des accords de sécurité mutuelle« , « contrôler la prolifération des armes de destruction massive et des missiles utilisés pour les envoyer« ,  » créer de nouvelles conditions pour la paix » [fondées sur les résolutions] du Conseil de sécurité des Nations unies« , « favoriser le développement économique pour le bien du progrès et de la paix« . Le nouvel ordre mondial constitue une reprise des principes wilsoniens et traduit la puissance des Etats-Unis, désormais élevés au rang de « gendarme du monde ».

* Le nouveau désordre mondial.

Les attentats du 11 septembre 2001 ont de lourdes conséquences internationales. Les Etats-Unis considèrent en effet cette attaque comme une déclaration de guerre. Les Européens, quant à eux, y voient davantage le paroxysme du terrorisme international (il faut dire qu’ils sont touchés depuis 20 ans par des actes terroristes). Les attentats sont suivis par les interventions américaines en Afghanistan (automne 2001) et en Irak au printemps 2003. Lors de cette seconde opération, les Etats-Unis privilégie l’unilatéralisme, en intervenant hors du cadre de l’OTAN et sans l’aval de l’ONU. Il s’agit ici d’un virage important qui rompt avec la tradition internationaliste chère à Woodrow Wilson.

Les artisans de cette stratégie périlleuse sont les néoconservateurs, omniprésents dans l’entourage de Geoge W. Bush. Les attaques provoquent ainsi une crise au sein de l’Alliance atlantique. Le cavalier seul américain marginalise considérablement ses membres et ses structures. Plus grave sans doute, les Etats-Unis interviennent en Irak sans l’aval de l’ONU, fragilisant un peu plus l’institution. L’invasion irakienne met aussi à jour les divisions qui minent l’Union européenne et son incapacité à parler d’une seule voix sur la scène internationale. D’un côté, on retrouve la Grande Bretagne, l’Espagne, l’Italie, mais aussi les pays d’Europe centrale et orientale qui soutiennent et participent à l’intervention américain. De l’autre, la France et l’Allemagne s’opposent à cette décision unilatérale, ce qui fera dire à Donald Rumsfeld, le secrétaire à la défense de George W. Bush (de 2001 à 2006), qu’il s’agissait là de la « vieille Europe« . 

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George W sur les ruines du World Trade Center le 24 septembre 2001.

 

Les attentats du 11 septembre 2001 confortent le président américain dans sa fonction. Elu d’extrême justesse en janvier 2001, il parvient à grouper une majorité de ses concitoyens derrière lui (il se fait réélire très facilement en 2004), un peu à l’image de ce qui s’était produit après l’attaque japonaise sur Pearl Harbor en 1941. Surtout, ces attaques ne constituent que le prélude d’une série d’attentats particulièrement meurtriers (Bali en 2002, Madrid, Londres en 2005). Jouant sur la peur et l’amalgame, l’administration Bush impose le Patriot Act, qui entraîne un recul net des libertés publiques. Cette loi adoptée en octobre 2001 permet ainsi les écoutes téléphoniques, les fouilles secrètes d’appartements, la consultation des fichiers d’entreprises ou d’universités. Enfin, elle autorise l’administration américaine à garder en détention pour une durée indéterminée les étrangers. Le droit international est ainsi malmené comme le prouvent par exemple les conditions de détention des prisonniers enfermés à Guantanamo, une base américaine située sur l’île de Cuba ou encore la mise en place de prisons secrètes dela CIA dans de nombreuses régions de la planète.

La nouvelle administration mise en place par Obama entend rompre avec cette conception des relations internationales comme le prouve l’ouverture d’un dialogue avec les ennemis des Etats-Unis (l’Iran par exemple).

 

Sources:

- E. Melmoux et D. Mitzinmacker: « dictionnaire d’histoire contemporaine », Larousse, 2008.

Liens:

- Schémas sur les relations internationales depuis la fin de la guerre froide.

 

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Documents utiles: la fin de la guerre froide (1975-1991) et le nouvel ordre mondial.

Posté par bricabraque le 10 novembre 2009

 

Bien connaître les notions importantes sur la guerre froide finissante:

- Le scandale du Watergate.

- La politique des bons sentiments.

- La guerre fraîche.

- La doctrine Reagan.

Documents utiles: la fin de la guerre froide (1975-1991) et le nouvel ordre mondial. dans guerre froide / relations internationales

Ronald Reagan en 1966.

 

* sur le nouvel ordre mondial:

- La révolution islamique iranienne (1979).

- Les guerres d’Afghanistan (1979-1988 et depuis 2001).

- Les Khmers rouges.

- Fondamentalisme musulman et islamisme.

- Al Qaida.

- Le génocide rwandais.

- vers une justice internationale?

 dans L'HISTGEOBOX / musique et politique

La une du Time lors de la prise d’otages à l’ambassade des Etats-Unis à Téhéran.

* En chansons:

- « Born in the USA » de Bruce Springsteen sur les difficiles retours au pays pour les vétérans de la guerre du Vietnam.

- Nineteen, retour au Vietnam en 1985 Une chanson sur l’après Vietnam et ses conséquences sur la société américaine.

- Clash : « Washington bullets ». Avec ce titre, Joe Strummer, le leader du groupe, dénonce l’impérialisme américain, soviétique ou chinois et leurs interventions dans de nombreux pays du Tiers-Monde ou non-alignés.

- Colonel Bagshot: « Six days war ». Chanson de colonel Bagshot consacrée à la guerre des Six-Jours, un tournant fondamental de l’histoire contemporaine dont on a encore du mal à mesurer toutes les conséquences.

- DDT : « Не стреляй! » (« Ne tire pas ! ») (1980). La chanson “Nye streliai !” (”Ne tire pas !”) écrite en 1980 par le groupe de rock soviétique DDT revient sur la guerre d’Afghanistan qui devint vite un véritable désastre pour les Soviétiques.

- En 1990, c’est l’heure de la « conscientisation… Sur le traitement médiatique de la guerre du Golfe.

- Keny Arkana : « Ordre mondial » Le nouveau désordre mondial vu par la rappeuse antimondialiste Kenny Arkana.

 

 

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L’Ostpolitik.

Posté par bricabraque le 3 novembre 2009

C’est par ce terme que l’on désigne la politique d’ouverture vers l’Est menée par le chancelier social-démocrate ouest-allemand Willy Brandt à partir de 1969. Ce dernier entend améliorer les relations entre les deux Allemagne et rompt avec la politique inflexible de son prédécesseur, Konrad Adenauer. Cette politique est une manifestation de la détente en Europe. Elle se traduit par la signature d’une série de traités.


 L'Ostpolitik. dans guerre froide / relations internationales

 Willy Brandt (1913-1992) fuit l’Allemagne en 1933 (il est alors militant des Jeunesses socialistes) pour la Norvège. De retour en Allemagne en 1947, il s’impose à la tête du Parti social-démocrate allemand (SPD) à partir de 1964. Depuis 1957, il est aussi le bourgmestre de Berlin-Ouest. Il devient chancelier en 1969 et mène alors sa politique d’ouverture à l’est. Il est contraint de démissionner en 1974 à la suite de l’affaire Guillaume (lorsque l’on découvre que son chef de cabinet est un agent de la Stasi).

 

* le 12 août 1970: le traité germano-soviétique de Moscou réaffirme le principe d’inviolabilité des frontières européennes, notamment la ligne Odeir-Neisse (frontière germano-polonaise).

 

* Un traité RFA/Pologne est signé à Varsovie le 7 décembre 1970. On y réaffirme l’inviolabilité de la ligne Oder-Neisse. Surtout, à cette occasion, Willy Brandt s’agenouille devant le monument élevé aux martyrs du ghetto juif de Varsovie. Ce geste symboliquement fort est largement médiatisé.

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Le 8 décembre 1970 , Willy Brandt à genoux devant le monument aux morts du ghetto de Varsovie. C’est un geste de repentance de l’Allemagne à l’égard des Polonais et en particulier des Juifs.

 

* Au grand dam des autorités est-allemandes, la RFA obtient des garanties grâce à l’accord quadripartite sur Berlin de 1971. L’URSS s’engage à ne plus entraver la circulation entre la RFA et Berlin-ouest.

Pour autant et malgré ces accords et traités importants, les espoirs d’une réunification de l’Allemagne semblent encore bien lointains et hypothétiques à l’époque de Brandt. Ce dernier entreprend néanmoins des négociations avec la RDA afin de normaliser leurs relations des deux Etats allemands.

- Aussi le point d’orgue de cette politique de rapprochement avec l’est reste sans conteste le Traité fondamental de 1972 (Grundlagenvertrag). La RFA reconnaît la RDA comme un Etat souverain et s’engage à développer avec son voisin des « relations de bon voisinage sur la base de l’égalité des droits« . L’accord met fin à l’idée que seule la RFA représentait toute l’Allemagne. De nombreux pays occidentaux reconnaissent  la RDA à la suite de cette importante signature.

Les deux pays (RFA et RDA) sont admis à l’ONU en 1973.

- Enfin, le traité que signe la RFA avec la Tchécoslovquie le 11 décembre 1973 abroge les accords de Munich de 1938 et règle une fois pour toute la question des biens des Allemands des Sudètes expulsés en 1945.

Cette politique courageuse et volontariste valut à Brandt le Prix Nobel de la Paix en 1971.

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Erich Honecker (RDA) et Helmut Schmidt (1975), le successeur de Willy Brandt, lors de la Conférence d’Helsinki, le 1er août 1975.

 

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Le toyotisme.

Posté par bricabraque le 26 octobre 2009

Ce modèle d’organisation du travail et de la production fut mis en œuvre chez Toyota, sous l’impulsion de Taïchi Ohno. Il repose sur deux innovations majeures.

Le toyotisme. dans Asie org1

Source : Annick Bourguignon, Le Modèle Japonais de gestion, La Découverte, 1993
*Kanban : organisation reposant sur des flux tendus.

Le premier pilier du toyotisme est l’« automation » (contraction d’autonomie et d’automation ), un système permettant d’interrompre la production à tout moment afin d’éviter les défauts et d’anticiper les pannes graves. Un système de signaux visibles par les travailleurs permet de détecter les anomalies. Les travailleurs peuvent alors arrêter les machines sans en référer à leur hiérarchie. Théoriquement, cela permet d’améliorer la qualités de la production tout en donnant plus d’autonomie aux opérateurs.

Le deuxième pilier est le « juste-à-temps ».  Son objectif est de produire au moment voulu la quantité juste nécessaire de pièces, ce qui permet d’éviter les gaspillages, de réduire les stocks. La production s’adapte donc à la demande et non l’inverse.

Ce mode de production se situe donc aux antipodes du fordisme qui restait basé sur une hiérarchisation stricte des instructions, tandis que les travailleurs devaient se spécialiser dans  une tâche répétitive. Tandis que la production massive ne collait pas à la demande, avec des risques de surproduction. En cas de crise, l’entreprise peinait à écouler ses stocks. De fait, le toyotisme s’est substitué au fordisme comme référence mondiale de production à la chaîne d’objets de consommation courante.

 

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Taichii Ohno de la Toyota Motor Company à l’origine du « Toyotisme » dans les années 1950.

 

 

L’objectif de ce système est de mieux répondre aux  évolutions de la demande tout en favorisant la baisse des coûts de production afin d’améliorer la compétitivité de l’entreprise. Désormais, la stratégie de différenciation s’impose aux entreprises qui doivent se démarquer de la concurrence en répondant aux demandes spécifiques des clients. Dans le même temps, elles doivent respecter l’impératif de qualité (« qualité totale »). En principe, le toyotisme doit améliorer les conditions de travail des salariés car ceux-ci ont moins de tâches répétitives et monotones, et ils ont plus d’autonomie et de responsabilités dans la production.

Il faut donc tendre aux 5 zéros:

- Zéro papier : réduire au maximum les procédures administratives.

- Zéro délai : éviter toute perte de temps entre le moment où la commande est enregistrée et où le produit est terminé et expédié.

- Zéro panne.

- Zéro défaut : une qualité irréprochable du produit fini.

- Zéro stock (voir plus haut).

 

Mais ces objectifs impliquent de nouvelles contraintes et le système tend à se gripper pour trois raisons:

- le « juste à temps » provoque le sillonage des routes par un trop grand nombre de petits camions, ce qui aboutit à une saturation des axes de transport et compromet ainsi l’objectif initial (« zéro délai »). Cette circulation accrue aggrave la pollution de l’archipel.

- Lorsqu’un opérateur ne fournit pas l’aval, c’est toute la chaîne productive qui s’arrête dans la mesure où chaque poste fonctionne sans stock.

- Cette mobilisation de tous les instants repose sur les épaules des travailleurs qui subissent donc un stress intense.

 

Liens:

- Les principes du toyotisme.

 

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Grande terreur, purges et jdanovisme dans l’URSS stalinienne.

Posté par bricabraque le 22 octobre 2009

Grande terreur, purges et jdanovisme dans l'URSS stalinienne. dans guerre froide / relations internationales Slansky_cartoon_kresba

Caricature tchécoslovaque des années 1950. Cette démocratie populaire fut particulièrement touchée par les purges staliniennes.

 

Jean Ferrat reste l’un des grands noms de la chanson à texte. Il a écrit et interprété de nombreuses chansons engagées dans lesquelles il dénonçait l’exploitation de l’homme par l’homme. Ce compagnon de route du parti communiste français critique ici (en 1980, un peu tard diront certains) la « caricature » de socialisme que fut le système soviétique, en tout cas stalinien. Revenons sur les heures les plus sombres de l’URSS et de son bloc: la grande terreur, le jdanovisme, les purges dans les démocraties populaires…

 

La suite est à lire sur l’Histgeobox.

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13 août 1961: construction du Mur de Berlin.

Posté par bricabraque le 14 octobre 2009

13 août 1961: construction du Mur de Berlin. dans guerre froide / relations internationales

 Photo de Paul Schutzer tirée des riches fonds de Life.

 

Le 13 août 1961, vers 2 heures du matin, les autorités est-allemandes commencent à édifier le Mur de Berlin. L’information ne semble pas avoir filtré à l’ouest. La plupart des Berlinois, quant à eux, ne le découvrent qu’au matin. Le « mur de Berlin » coupe la ville en deux sur une longueur de 43 km, tandis qu’il couvre 112 km en dehors (soit une longueur totale du Mur de 155 km autour de Berlin-Ouest). La plupart des points de passage entre secteurs sont murés.

 

Au début de sa carrière, le jeune Daniel Balavoine consacra un album entier au Mur. Nous présentons un de ces morceaux sur l’Histgeobox où nous revenons sur l’origine de cette construction.

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La guerre froide en musique.

Posté par bricabraque le 3 octobre 2009

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Affiche du Parti Communiste français.

 

Sur l’histgeobox, nous avons consacré de nombreux articles à la guerre froide. Voici une occasion d’approfondir la léçon en musique:

- L’histoire mouvementée de l’hymne soviétique.

- un blues de J.B. Lenoir sur la guerre de Corée (1950-1953).

- Une chanson hypnotique du colonel Bagshot sur la guerre de six jours (1967).

- La guerre d’Afghanistan (1979-1989) à travers une chanson du groupe DDT.

- Deux skas consacré à la crise des fusées de Cuba (en 1962) et à Fidel Castro.

- Morceau de François Béranger sur le printemp de Prague (1968), puis la répression du mouvement par les troupes du pacte de Varsovie.

- Le « Washington bullets » es Clash évoquent la mainmise des Etats-Unis sur l’Amérique latine (Nicaragua, Chili) au cours de la guerre froide, mais aussi l’expanionnisme soviétique en Asie centrale (Afghanistan).

- « Russians » de Sting évoque la lente agonie de l’URSS, ainsi que la crise des euromissiles (1980′s).

-  »La java des bombes atomiques », une chanson très drôle de Boris Vian sur la guerre nucléaire et « l’équilibre de la terreur« .

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