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Le festival de Woodstock. Première partie.

Posté par bricabraque le 14 mars 2008

Le festival de Woodstock. Première partie. dans L'HISTGEOBOX / musique et politique poster-doveandguitar-thumb

Les 15, 16 et 17 août 1969, plus de 500 000 individus participent au festival musical de Woodstock.

A l’origine du projet se trouvent quatre jeunes hommes. John Roberts et Joel Rosenman disposent d’un héritage important à faire fructifier. Ils publient une annonce dans le New York Times: « jeunes hommes avec un capital illimité cherchent des opportunités d’investissement intéressantes et des propositions d’affaires ».

Lire la suite sur Lire-Ecouter-Voir.

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Vie et mort du mouvement hippie.

Posté par bricabraque le 21 février 2008

Vie et mort du mouvement hippie. dans approfondir elliottlandyhx8

Hippies lors du festival de Woodstock.

Lisez sur Lire-Ecouter-Voir cet article consacré à l’essor et au déclin de cette révolution culturelle (version revue et améliorée d’un veil article du blog).

et aussi deux nouveaux articles consacrés au festival de Woodstock:

- l’organisation du festival.

- Les concerts.

 

Publié dans approfondir, L'HISTGEOBOX / musique et politique, Lire-écouter-voir., protest | Pas de Commentaire »

1967: le festival de Monterey et l’apogée du rock psychédélique.

Posté par bricabraque le 27 décembre 2007

1967: le festival de Monterey et l'apogée du rock psychédélique. dans L'HISTGEOBOX / musique et politique Monterey

Jimi Hendrix immole sa guitare lors de son concert à Monterey.

Lire une version approfondie de l’article sur Lire-Ecouter-Voir.

 

Depuis 1965, le quartier d’Haight-Ashbury à San Francisco est devenu un centre d’attraction essentiel. Des milliers de jeunes américains, en rupture avec les valeurs de leurs parents, affluent dans ce quartier. Ils rejettent la société consumériste qui domine dans tous les pays capitalistes, dénoncent l’impérialisme américain, à commencer par l’intervention au Vietnam, de plus en plus massive. Ils aspirent à d’autres choses et veulent connaître de nouveaux horizons. A ce titre, les voyages sont célébrés :

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Le sitariste Ravi Shankar en plein effort.

* voyages vers l’Asie, dont les civilisations et les valeurs spirituelles ancestrales fascinent. Nombreux sont les jeunes occidentaux à tenter le voyage en Inde ou au Népal. En 1968, les Beatles se rendent en Inde afin d’apprendre la méditation transcendantale auprès du Maharishi Mahesh Yogi.

 

* voyages intérieurs aussi grâce à la consommation  de substances hallucinogènes capables d’altérer la conscience et les perceptions, notamment le LSD. Le message est clair, « everybody must get stoned » (« tout le monde doit se défoncer ») comme l’ordonne Dylan. De fait, lors des rassemblements de hippies, une grande partie de l’assistance se trouve sous LSD (trip).

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Affiche du festival.

 

* voyages sonores enfin. Le rock psychédélisme ambitionne, à son tour, de faire planer l’auditoire en utilisant toutes les possibilités offertes par l’électrification des instruments, mais en recourant aussi aux jeux d’ombres et de lumières sur scène (light show). Le bien nommé acid rock, en plein essor, se caractérise ainsi par :

- la longueur des morceaux, qui s’affranchissent du cadre étriqué de la chanson rock standard, qui excède rarement les trois minutes (en lien aussi avec le format 45 tours). Les titres du Grateful Dead, par exemple, s’épanouissent souvent au-delà des vingt minutes, particulièrement sur scène où ils se lancent dans de riches improvisations.

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George Harrison et Ravi Shankar.

- l’utilisation d’instruments rares ou exotiques : sitars  et tablas indiens (le guitariste des Beatles George Harrison fait de nombreux émules en utilisant le sitar dont il apprend à jouer auprès de Ravi Shankar), cruche utilisée par le Thirteen Floor Elevators.

- saturation des instruments, qui permet l’altération des sons, la distorsion, recours à la pédale wah wah ou au fuzz. La perception des notes est modifiée comme la conscience lors d’un trip. Tout ce tient… Hendrix utilise constamment ces procédés afin de produire des sons évocateurs (son morceau Machine gun où on croit entendre des crépitements d’armes).

Jefferson Airplane lors d’un light show.

 

Les « enfants fleurs » se réunissent bientôt pour écouter les groupes d’acid rock. En janvier 1967, 30 000 spectateurs protestent dans le Golden Gate Park de San Francisco contre la récente interdiction du LSD et écoutent à cette occasion Janis Joplin, Grateful Dead ou encore le Quicksilver Messenger Service. Lors de ces « Human be-in », les participants doivent se libérer et repousser toute forme d’inhibition (amour libre, consommation de drogues et de produits macrobiotiques).

 

Le festival pop de Monterey, en juin 1967, constitue le premier véritable festival de musique tel qu’on les conçoit aujourd’hui avec une billetterie, la vente de produits dérivés (alimentation macrobiotique à l’époque, achat de fripes) et la succession des groupes sur scène.

 

Pour les observateurs de l’époque, deux ans avant Woodstock, ce festival de Monterey s’avère bien supérieur musicalement au premier, malgré une notoriété moindre. Pendant « trois jours de paix, de musique et d’amour », du 16 au 18 juin 1967, il réunit 40 000 personnes dans un champ à 180 km au sud de San Francisco. Les images de Pennebaker, qui filme le festival, révèlent une atmosphère bon enfant entre les participants, souvent défoncés à l’acide.

 

Le producteur et un des membres du groupe californien des Mama’s and the Papa’s sont à l’origine du projet, organisé pour aider des associations caritatives. Il n’en coûte qu’un dollar pour écouter de la musique debout. L’affiche rassemble de nombreux groupes phares du moment : les Mama’s and the Papa’s bien sûr ; les folkeux Simon and Garfunkel ; le sitariste indien Ravi Shankar, seul musicien payé, qui demande à une assistance médusée de ne pas fumer pendant ses 3heures de raga ; les Who qui fracassent leurs instruments sur scène au grand dam du public ; le Canned Heat et les Byrds, tous deux dans un jour sans ; Scott Mckenzie, auteur de l’hymne hippie « San Francisco ».

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Surtout, le festival consacre le triomphe du Frisco sound, la scène rock psychédélique de San Francisco en plein essor, avec la présence de quatre groupes phares :

- Country Joe and the Fish menés par le “hippie rouge” Country Joe. Ce provocateur né fait scander FUCK aux foules présentes à Woodstock, afin de protester contre l’envoi toujours plus massif de GI’s au Vietnam.

- Le Grateful Dead (« Le mort reconnaissant ») de Jerry Garcia qui se lance dans des improvisations planantes qui subjuguent l’auditoire.

- Le Jefferson Airplane, auteur d’un White rabbit d’anthologie, compte rendu musical d’un trip digne d’ « Alice au pays des merveilles » de Carroll. Tandis que Somebody to love reste un de leurs plus grands succès.

http://www.dailymotion.com/video/x2y04z

Le ball and chain déchirant de Janis Joplin à Monterey. 

- Enfin, le Big Brother and the Holding company mené par Janis Joplin, une jeune texane écorchée vive qui hurle le blues et entre en communion avec le public auquel elle se livre totalement, comme l’atteste le Ball and Chain d’exception qu’elle interprète à Monterey. La prestation de Joplin représente un des sommets du rassemblement.

http://www.dailymotion.com/video/x379c8

Hendrix dans ses oeuvres: wild thing en l’occurence..

Deux autres quasi-inconnus (en tout cas pour un public blanc californien) sont consacrés à Monterey.

- Jimie Hendrix, le guitariste prodige, embrase sa guitare stratocaster après avoir mis le public à ses pieds.

- Otis Redding, soulman à la voix chaude et puissante, dont l’énergie se communique à un public déchaîné.

http://www.dailymotion.com/video/xuc1x

Big O interprète ici i’ve been loving you too long.

Ces trois révélations connaîtront des morts brutales et précoces.

- Redding meurt en novembre 1967 dans l’accident de son avion (son rêve d’atteindre le sommet des classements est atteint un mois plus tard, à titre posthume donc, avec son Dock of the bay).

- Joplin et Hendrix, qui brûlaient tous deux la vie par les deux bouts, décèdent des suites d’overdoses en 1970.

 

Le doux Summer of love de 1967 est bien loin, mais l’héritage culturel laissé par cette scène foisonnante, bien vivant.

Publié dans L'HISTGEOBOX / musique et politique, protest | 7 Commentaires »

Chansons anti-guerre (du Vietnam).

Posté par bricabraque le 23 octobre 2007

Chansons anti-guerre (du Vietnam). dans L'HISTGEOBOX / musique et politique 070818_blog.uncovering.org_hendrix-woodstock 

Hendrix lors du festival de Woodstock, en août 1969.

Nouvelle version, approfondie et améliorée de cet article sur le blog Lire-Ecouter-Voir (avec de nouveaux extraits musicaux).

En 1968, quatre ans après le déclenchement de l’escalade américaine au Vietnam, de grandes manifestations anti-guerre parcouraient les Etats-Unis. Une manifestation rassemble 250 000 Américains à Washington le 20 novembre 1969 et même un demi million de personnes le 3 mai 1971. Parmi ces manifestants, on trouve de nombreux hippies.   

Ce mouvement, qui apparaît dans la seconde partie des années soixante sur la côte ouest des Etats-Unis, se développe dans ce contexte de contestation et de refus de l’ordre établi.  Les manifestations contre la guerre du Vietnam rassemblent une partie de la jeunesse. Cette génération née au lendemain de la seconde guerre mondiale entend fuir la société de consommation, refuse la soumission au pouvoir en place. Elle se ressource dans les valeurs écologistes et égalitaires, souvent issues des philosophies orientales.  Quand ils ne militent pas activement et directement pour faire cesser le conflit au Vietnam. La plupart de ces jeunes prônent simplement la paix, l’amour du prochain (« peace and love »)  et aspirent à un monde plus juste.  La musique fut l’un des vecteurs privilégiés de cette révolte, principalement la musique rock. Certains chanteurs prirent ouvertement position contre le conflit. Les titres en couleurs sont en écoute grâce à un clic  (c’est gratuit et légal).

Image de prévisualisation YouTube

Hendrix à Woodstock.

Ainsi, le prodige de la guitare qu’est Jimi Hendrix revisite et « maltraite » à sa manière l’hymne américain (« The Star Spangled Banner »), afin de protester contre ce conflit sanglant, lors de sa prestation à Woodstock, en août 1969. Le son qui sort de sa guitare, saturé, strident, n’est pas sans rappeler les explosions et bombardements d’une guerre.        Toujours à Woodstock, le groupe Country Joe and the Fish interprète « I feel like I’m fixin to die rag », chanson phare de la protestation contre la guerre. La chanson dénonce l’absurdité de la guerre, l’envoi d’innocents à l’abattoir (« Sent your sons off before it’s too late / To have your boy come home in box » = « dites au revoir à vos fils avant qu’il ne soit trop tard / avant qu’ils ne reviennent d’en une boîte »). 

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Country Joe and the fish.

 Le célèbre chanteur canadien Neil Young, quant à lui, revient dans son titre « Ohio » sur le massacre de 4 étudiants tués par la garde nationale, le 4 mai 1970, sur le campus de l’université de Kent (Ohio), alors qu’ils manifestaient contre l’envoi de soldats dans le sud-est asiatique. 

Arlo Guthrie, fils de Woody auquel un article est consacré sur ce même blog,  compte l’histoire d’un jeune homme qui parvient à échapper à la guerre en se faisant condamner pour vandalisme dans son « Alice’s restaurant ».  Dans leur titre « Fortunate son » (1969), le Creedence Clearwater Revival dénonce ces « fils privilégiés »  exemptés de service militaire (et de guerre du Vietnam) grâce à leur statut de fils d’hommes de pouvoir ou de célébrité (l’auteur s’est inspiré du fils Eisenhower).  

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Les artistes afro américains ne sont pas en reste cependant. Il s’agit du premier conflit au cours duquel les Noirs combattent dans les mêmes unités que les Blancs. De très nombreux Noirs, pourtant majoritairement hostiles à ce conflit, sont envoyés au Vietnam. De nombreuses voix s’élèvent contre le conflit au Vietnam: Martin L. King dans un discours de 1967, Mohammed Ali qui refuse de servir au Vietnam en 1967, devient objecteur de conscience. Il lance:  » ils veulent que j’aille au Vietnam pour tuer des Vietcongs, alors qu’eux, ne m’ont jamais lynché, jamais traité de nègre, n’ont jamais assassiné mes leaders ». Malcolm X, quant à lui, s’étonne de voir « l’homme jaune tué par l’homme noir se battant pour l’homme blanc.  Il n’est donc pas surprenant que cette guerre « inspire » la musique noire américaine. Dans son blues « I don’t wanna go to Vietnam« , John Lee Hooker chante: »Lord have mercy, Lord have mercy, don’t let me go to Vietnam/I have my wife and my family, I don’t wanna go to Vietnam/We got so much trouble at home, we don’t need to go to Vietnam/Yeah yeah there’s a whole lot of trouble right here at home, don’t need to go to Vietnam« . 


 Côté soul, Edwin Starr entonne son hymne antimilitariste « War » (1970) ; Freda Payne qui  enregistre en 1971 un morceau pacifiste au titre explicite : « Bring the boys home », aussitôt banni des ondes par le gouvernement. Bill Withers, dans son  »I can’t write left handed« , revient sur les amputations et blessures provoquées par les combats.  Deux superbes compilations de deep soul retracent le conflit du point de vue des Afro-Américains: « A soldier’s sad story_ Vietnam through the eyes of black America 1966-1973 » et « Does anybody know i’m here? Vietnam through the eyes of black America 1962-1972″ . 
Le « Straight to hell » des Clash en 1982 s’intéresse aux enfants nés de l’union de soldats américains et de Vietnamiennes et le sort peu enviable qui est réservé à ceux qui souhaitent se rendre aux Etats-Unis (le titre en concert). Enfin, pour le plaisir, « the end » des Doors, thème omniprésent du « Apocalypse now » de F. F. Coppola. Image de prévisualisation YouTubeNouvelle version, approfondie et améliorée, de cet article sur le blog Lire-écouter-voir (avec de nouveaux et nombreux extraits musicaux).

Liens utiles:

- Animation « summer of love » sur le site d’Arte.

 - Un TPE original et intéressant: « que chantait l’Amérique? » (lors de la guerre du vietnam).

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