Posté par bricabraque le 21 mai 2011
Le 22 novembre 1963 au matin, le président des Etats-Unis, John F. Kennedy, se rend à Dallas dans le cadre d’une visite officielle au Texas. Le cortège présidentiel sillonne la ville à bord d’une Cadillac rose décapotable. Le président doit se rendre dans un centre commercial, le Dallas Trade Mart, où il est censé prononcer un discours. Un cinéaste amateur, Abraham Zapruder filme la scène avec sa caméra 8 mm (voir ci-dessous). A 12h30, alors que la voiture présidentielle se trouve à peu près au milieu d’Elm Street, il voit Kennedy porter brusquement la main à sa poitrine. Au même moment, un journaliste, dont le micro était ouvert, enregistre des coups de feu. On vient de tirer sur le président! Dans la confusion, la limousine ralentit, le président reçoit de nouveau une ou des balles qui lui pulvérisent le crâne. Paniquée, Jackie Kennedy, assise à ses côtés, rampe sur le capot vers l’arrière du véhicule avant d’être repoussée sur son siège par un agent des services de sécurité. La Cadillac accélère et fonce vers le Parkland Memorial Hospital.

L’attentat provoque le décès de JFK. Très vite, des témoins orientent les recherches vers l’immeuble du Texas School Book Depository, d’où ont été tirés des coups de feu. On y retrouve un fusil, des douilles; de plus, on y signale un employé absent. Simultanément, et sans que l’on n’ait encore compris qu’il s’agissait du même homme, des policiers appréhendent un individu dans un cinéma de quartier dans le cadre de l’assassinat de l’agent de police Tippit. Le jeune homme arrêté a 24 ans et travaille comme employé de bureau au 6ème étage du Texas School Book Depository. Il se nomme Lee Harvey Oswald. Après recoupement des informlations, ce dernier fait figure de suspect principal dans l’assassinat de JFK. Il reste aujourd’hui officiellement considéré comme le responsable de l’attentat.
Pourtant, très vite, une question se pose: Oswald a-t-il agi seul ou le président est-il la victime d’un complot plus vaste?
Lire la suite sur l’histgeobox.
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Posté par bricabraque le 14 mai 2011
Personnage du tableau de Delacroix La Liberté guidant le peuple (1830) qui a inspiré à Victor Hugo le Gavroche des Misérables (1862).
« Le père redoute ses enfants. Le fils s’estime l’égal de son père et n’a plus pour ses parents ni respect, ni crainte. Ce qu’il veut, c’est être libre. Les élèves couvrent leur professeur d’insultes. Les jeunes veulent tout de suite la place de leurs aînés; les aînés pour ne pas paraître retardataires ou despotiques, consentent à cette démission. »
Si ces propos sonnent à nos oreilles de manière familière, ils sont pourtant attribués à Platon, il y a plus de 2500 ans.
Sans remonter si loin, depuis le XIXème siècle, une partie de la classe politique et des médias ne rechigne pas à brandir à intervalle irrégulier et dans des contextes spécifiques, le « péril jeune ». Les caractérisations dénigrantes et la hantise de la transgression imposent alors la figure de la délinquance juvénile, érigeant la jeunesse en menace. A intervalle irrégulier, on nous rejoue le coup du « péril jeune ».
La « jeunesse coupable » est identifiée sous les monarchies censitaires et le second empire sous les traits des petits vagabonds des grandes villes (le gamin de Paris) et des nouvelles couches de migrants prolétarisés, entassés dans les faubourgs ou les quartiers pauvres (« les classes dangereuses« ). Au début du XXè, la figure de l’ « apache » symbolise l’essor de la criminalité juvénile. La question disparaît avec la grande guerre pour ne ressurgir qu’aux lendemains de la suivante avec l’apparition du phénomène des « blousons noirs ». Depuis une trentaine d’années, elle se polarise sur la jeunesse immigrée de banlieue. Ces représentations alimentent une obsession sécuritaire, repérable d’un siècle à l’autre. En 1907 déjà, un reporter notait : «L’insécurité est à la mode, c’est un fait».
Pourquoi avons nous peur des Jeunes? Nous tentons d’y répondre sur Samarra.
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Posté par bricabraque le 14 mai 2011

Sur Samarra, Vservat nous présente avec talent « Manabé Shima », un manga de Florent Chavouet:
» Après avoir croqué Tokyo, ville mondiale, et ses kobans, du haut de sa chaise pliante dans l’incomparable Tokyo Sanpo, Florent Chavouet s’est choisi une destination insulaire où passer ses derniers mois avant de quitter le Japon. Il nous envoie donc une dernière carte postale du caillou de 1.49 km² qui lui sert de lieu de villégiature, perdu au milieu de la mer intérieure du pays. Si vous voulez tout savoir sur les spots labu-labu, le gori-gori, le Shôshû, la meilleure façon de faire du tuning sur une mamie mobile, maîtriser la géopolitique locale ou encore martyriser un tako… l’embarcadère pour Manabé Shima se trouve sur Samarra. »
Publié dans Asie, Lire-écouter-voir., SAMARRA | Pas de Commentaire »
Posté par bricabraque le 10 mai 2011

Femme d’un collaborateur tondue lors de la Libération de Marseille, le 23 août 1944. (Photographe: Carl Mydans).
La tonte des femmes à la Libération est un phénomène massif qui aurait touché environ 20 000 personnes dans toutes les régions de France. Des mentions de tontes se retrouvent dans 77 départements sur les 90 de l’époque. Elles se déroulent aussi bien dans les grandes villes qu’en zone rurale. L’extension du phénomène est telle que le journal La Libération de l’Aunis et de la Saintonge évoque des gamins qui, par mimétisme, » jouent au maquis (…) [et] ‘tondent’ trois petites filles« .
En certains lieux, le nombre de victimes s’avère d’ailleurs considérable: 80 femmes à Beauvais le jour de la Libération, une trentaine à Chatou… De véritables cortèges de tondues sont attestés dans plusieurs villes françaises.
Les tontes n’ont donc rien de marginal et ne sauraient être attribuées à un mouvement spontané, une éruption de violence vite refermée une fois la libération du territoire effective. Elles s’imposent comme un événement à part entière, ayant sa propre dynamique.
Pourquoi la tonte a-t-elle représenté le châtiment des femmes par excellence ?
Nous tentons d’y répondre sur l’histgeobox.
Publié dans L'HISTGEOBOX / musique et politique, Mémoires de la Seconde guerre mondiale. | Pas de Commentaire »
Posté par bricabraque le 11 avril 2011

Cadavres à l’issue de la bataille d’Antietam (17 septembre 1862: le jour le plus sanglant de l’histoire américaine). Les sudistes y perdent le quart de leurs forces.
Sur l’histgeobox, nous vous proposons une plongée dans la guerre de sécession grâce à une sublime chanson (The night they drove Old Dixie down de The Band).
A lire ici
Publié dans L'HISTGEOBOX / musique et politique, modèle américain | 1 Commentaire »
Posté par bricabraque le 31 mars 2011

Au cours des années 1950, la hausse de la natalité, du temps libre et du pouvoir d’achat des adolescents constituent autant de facteurs permettant l’émergence de la jeunesse comme acteur social et culturel. Comme jamais auparavant , les jeunes se distinguent de leurs parents. Nous nous intéresserons ici plus particulièrement au phénomène yéyé dont l’apparition s’explique, entre autres, par l’existence d’un public potentiel conséquent, par la prise de conscience de ce marché par les acteurs économiques (industrie du disque avec l’apparition du microsillon, l’émission Salut Les Copains sur Europe N°1…) en lien avec l’essor des médias de masse.
Lire la suite sur l’histgeobox consacré au titre « l’idole des jeunes » de Johnny Hallyday.
Publié dans 1968, France politique, France société et culture, L'HISTGEOBOX / musique et politique | 1 Commentaire »
Posté par bricabraque le 29 mars 2011
[Le Young Tuxedo Brass Band en 1959, photographié par Lee Friedlander]
C’est plus fort que nous, on retourne à la Nouvelle-Orléans ! Au programme, un entretien avec le professeur Bruce Raeburn qui nous guide dans la scène des Brass Bands et nous propose d’écouter quelques titres. Quel rapport à la tradition, au hip hop, à la ville avant et après Katrina ?
Rendez-vous sur Samarra pour écouter et lire tout ça
Publié dans Géo: Etats-Unis/Amérique du nord, Lire-écouter-voir., modèle américain, SAMARRA | Pas de Commentaire »
Posté par bricabraque le 15 mars 2011

« Le Japon, actuellement frappé par un enchaînement de catastrophes (tsunami, tremblements de terre, menaces nucléaires) est un pays qui vit avec les risques. Le thème a donc logiquement inspiré les mangakas. Sur Samarra, Aug présente trois propositions de lectures qui couvrent le sujet. »
Lire la suite sur Samarra.
Publié dans Asie, Lire-écouter-voir., SAMARRA | Pas de Commentaire »
Posté par bricabraque le 10 mars 2011

Sur Samarra, Etienne Augris nous présente la BD Quai d’Orsay, scénarisée par Christophe Blain et Abel Lanzac et dessinée par Blain. « Les deux auteurs rendent superbement les limites de l’action politique à l’heure de la communication. Quel est le rôle du Ministre des Affaires étrangères sous la Vème République ? Quelle est la place de la France dans le monde ? »
Lire quelques éléments de réponse dans la suite de l’article sur Samarra.
Publié dans France politique, Lire-écouter-voir., SAMARRA | Pas de Commentaire »
Posté par bricabraque le 9 mars 2011

Véronique Servat nous propose trois polars qui nous conduisent dans trois villes à trois époques différentes : Boston, New York et Trieste. Suivons notre guide qui nous fait découvrir ces trois bouquins.
C’est à lire sur Samarra
Publié dans coups de coeur, Lire-écouter-voir., SAMARRA | Pas de Commentaire »